Rapport annuel 201456

remplacement des chaudières anciennes par des chaudières neuves à rendements plus élevés ; un plan à trois ans est en place et fait l objet d un suivi régulier ; rénovation des groupes de production de froid à l ammoniac pour réduire les quantités de NH

3 utilisées et augmenter la

performance des installations ; évaluation des installations de froid existantes et mise en place de plans d actions avec d excellents résultats sur de nombreux sites.

Distribution d énergie :

calorifugeage ; recherche systématique des fuites d air comprimé ; installation de variateurs de vitesse sur les pompes, ventila- teurs et compresseurs et de systèmes de pression variable sur des réseaux ;

contrôle des purgeurs sur les réseaux de vapeur.

Consommation d énergie :

développement des systèmes de comptage des énergies et bilans périodiques ; plan à trois ans de rénovation et de mise à niveau des instal- lations de nettoyage en place (NEP) ;

mise en place de procédés membranaires en remplacement partiel ou total des évaporateurs.

Les énergies renouvelables Les sites équipés en chaudière bois confirment en 2014 leurs performances.

Le bois utilisé provient de forêts exploitées de façon durable par l Office National des Forêts en privilégiant la fourniture locale.

Les zones protégées Un nombre limité de sites (5,1 %) est implanté dans des zones protégées comme par exemple les parcs naturels, les zones Natura 2000 et les forêts.

Différentes actions sont mises en œuvre pour les préserver parmi lesquelles la conservation de secteurs forestiers par la plantation d espèces endémiques et la réduction des émissions.

REJETS ET GESTION DES DÉCHETS

Limiter les émissions dans l air À périmètre comparable sur les sites de production, les émis- sions en kg équivalent CO

2 diminuent de 4,1 % par rapport à

2013.

Cette amélioration résulte de la mise en œuvre de bonnes pratiques telles que l adhésion à la Charte « Objectif CO

2 , les

transporteurs s engagent » avec un impact très positif sur les émissions liées à la collecte du lait, aux échanges de matières entre usines et à la distribution des produits.

Ces résultats s appuient sur des dispositifs reconduits et améliorés chaque année :

Maîtrise des procédés de production :

réduction des volumes d eau consommée et donc des eaux usées rejetées ; réduction de la charge des eaux à l entrée de la station d épu- ration grâce à des contrôles renforcés et systématisés ;

installation de compteurs des eaux usées et de turbidimètres pour en mesurer la charge et en surveiller l évolution.

Réseaux collectifs d assainissement sans traitement Réseaux collectifs d assainissement après traitement Milieu naturel sans traitement Milieu naturel après traitement

7,7 %

73,7 % 4,3 %

14,3 %

Destination des rejets d eau 2013 À périmètre comparable/tous sites confondus

Réseaux collectifs d assainissement sans traitement Réseaux collectifs d assainissement après traitement Milieu naturel sans traitement Milieu naturel après traitement

9,3 %

75,9 % 1,1 %

13,7 %

Destination des rejets d eau 2014 À périmètre comparable/tous sites confondus

Réduire les rejets et améliorer la qualité des eaux usées Les rejets d eaux usées s élèvent à 12,6 millions de m3 à péri- mètre comparable, en diminution de 0,7 % par rapport à 2013.

98,9 % des eaux rejetées sont traitées avant rejet dans le milieu naturel.

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