54 RAPPORT ANNUEL 2016 RAPPORT ANNUEL 2016 55

GOUVERNANCE ET RÉSULTATS GOUVERNANCE ET RÉSULTATS

Réduire les rejets et améliorer la qualité des eaux usées Les rejets d eaux usées s élèvent à 14,0 millions de m3, stables par rapport à 2015.

96,5 % des eaux rejetées sont traitées avant leur rejet dans le milieu naturel.

Destination des rejets d eau (À périmètre comparable / tous sites confondus)

2016 2015

2016 2015

2016 2015

2016 2015

10,3 % 11,1 %

9,1 % 8,6 %

3,5 % 3,3 %

77,2 % 77,0 %

Réseaux collectifs d assainissement sans traitement Réseaux collectifs d assainissement après traitement Milieu naturel sans traitement Milieu naturel après traitement

Ces résultats s appuient sur des dispositifs améliorés chaque année :

Maîtrise des procédés de production maîtrise des volumes d eau consommée et donc des eaux

usées rejetées ; réutilisation des eaux du dernier rinçage dans les installa-

tions de nettoyage ; récupération du sérum et installation de procédés

membranaires afin de réduire la charge des eaux usées ; réduction de la charge des eaux à l entrée de la station

d épuration grâce à des contrôles renforcés et systématisés ; installation de compteurs des eaux usées et de turbidi-

mètres pour en mesurer la charge et en surveiller l évolution.

Maîtrise des procédés d épuration application des bonnes pratiques ; installation de procédés de prétraitement ou de post-trai-

tement afin d optimiser les performances de rejets des stations d épuration. En 2016, des unités pilotes de prétrai- tement des effluents ont été installées sur certains sites. Si ces essais s avéraient concluants, cette solution pourrait être déployée ;

installation d échantillonneurs afin de réduire la demande chimique en oxygène (DCO  quantité d oxygène nécessaire pour oxyder la matière organique contenue dans une eau). Cet indicateur fait l objet d un suivi régulier ;

utilisation de nouveaux procédés de récupération du phosphore.

Réduction des nuisances olfactives Plusieurs mesures concourent à réduire les nuisances olfactives :

contrôle des odeurs ; asservissement des aérateurs ; installation de systèmes de contrôle optique des canalisations.

CONTRIBUTION À LA LUTTE CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE

Environ

150 000 tonnes d équivalent carbone économisées entre 2010 et 2016 en France.

Nos progrès

Améliorer le bilan carbone de la production laitière

Le Groupe est engagé depuis 2010 dans une démarche d Approvisionnements Laitiers Responsables : il accompagne les producteurs de lait dans le développement durable de leur exploitation en les aidant à améliorer leur bilan carbone et réduire leur empreinte environnementale tout en amélio- rant leurs performances économiques.

La politique d Approvisionnements Laitiers Responsables repose sur six engagements :

une logistique respectueuse de l environnement ; des performances économiques pérennes ; un dialogue actif avec les parties prenantes ; mieux vivre et mieux travailler ensemble ; une politique sociale responsable ; une production laitière durable.

L engagement de « production laitière durable » se déroule en 4 étapes :

réaliser un diagnostic des exploitations laitières ; identifier les points forts et points d amélioration ; proposer des formations et favoriser le partage d expé-

rience entre éleveurs ; prioriser les plans d action et proposer un accompagne-

ment afin de les mettre en œuvre.

Le diagnostic, dont l objectif est de mesurer la triple perfor- mance économique, environnementale et sociale de l exploi- tation, est réalisé selon 10 indicateurs :

rentabilité de l exploitation ; autonomie financière de l exploitation ; gestion durable des ressources ; empreinte carbone ; bien-être animal ; autonomie alimentaire du troupeau ; biodiversité ; fertilité du sol ; qualité de vie du producteur ; management de l exploitation.

Des partenariats sont conclus avec différents instituts spé- cialisés (Institut de l élevage, INRA, IAD ) afin de définir les critères du diagnostic et accompagner les éleveurs dans la mise en œuvre des actions de progrès.

Des producteurs de lait du Groupe témoignent des effets positifs de la démarche. Les actions suivantes sont notam- ment mises en œuvre :

couverture végétale des sols ; limitation des traitements phytosanitaires et des apports

d engrais ; préservation des haies ; baisse des achats de compléments alimentaires ; promotion des meilleures pratiques d élevage.

remplacement des chaudières par de nouvelles chaudières à rendements plus élevés ; un plan est en place et fait l objet d un suivi régulier ;

rénovation des groupes de production de froid pour aug- menter la performance des installations ;

modernisation ou remplacement de compresseurs d air ; remplacement des éclairages par des systèmes basse

consommation ; installation de variateurs de vitesse.

Distribution d énergie calorifugeage ; réduction des pressions des fluides dans les réseaux ; recherche des fuites d air comprimé et contrôle des pur-

geurs sur les réseaux de vapeur.

Consommation d énergie développement des systèmes de comptage des énergies

et bilans périodiques ; plan de rénovation et de mise à niveau des installations de nettoyage en place (NEP) ;

mise en place de procédés membranaires en remplace- ment partiel ou total des évaporateurs.

Les audits énergétiques, obligatoires en France et dans cer- tains pays européens, favorisent la consolidation de l en- semble de ces actions. Ces audits sont également déployés au-delà des obligations réglementaires et contribuent à l ac- célération des progrès.

Structure de la consommation énergétique En 2016 comme en 2015, la principale évolution est la baisse importante de la consommation de fuel lourd (-17,8  % par rapport à 2015).

Structure des consommations d énergie 2016 en TJ (À périmètre comparable / tous sites confondus)

Électricité Gaz Fuel

Carburants Autres énergies

12,4 %

3,5 %

8,7 %

28,4 %

47,0 %

Structure des consommations d énergie 2015 en TJ (À périmètre comparable / tous sites confondus)

11,7 %

Électricité Gaz Fuel

Carburants Autres énergies

3,4 %

10,3 %

27,3 %

47,3 %

Recours aux énergies renouvelables 3 sites au Brésil et un en France, la Fromagerie d Illoud qui produit Caprice des Dieux, sont équipés en chaudière bois. La fourniture locale est privilégiée et en France, le bois utilisé provient de forêts exploitées de façon durable par l Office National des Forêts.

En France, le site du Tholy exploite également le potentiel hydroélectrique disponible localement.

PRÉVENTION DES POLLUTIONS

74,5% des déchets industriels non dangereux sont valorisés.

Nos progrès

Limiter les déchets industriels

Les quantités de déchets communiquées correspondent aux quantités de déchets évacuées en 2016  ; les produits non- conformes ne sont pas pris en considération.

Le total des déchets industriels non dangereux (DIND) et dangereux (DID) des sites de production a augmenté de 2,7 % par rapport à 2015.

Cette évolution est due principalement : pour les déchets non dangereux, à l augmentation des

emballages liée à l évolution du mix produit ; pour les déchets dangereux, aux nombreux travaux de net-

toyage, d évacuation et de désamiantage réalisés. Ces opéra- tions ont généré plus du tiers des DID en 2016.

74,5 % des DIND sont valorisés dans des filières spécialisées par type de déchets.

Des mesures sont prises afin de réduire les quantités de déchets :

réduction du poids des emballages ; coopération avec les fournisseurs afin de diminuer les

emballages ; priorité à l achat des produits les moins polluants à qualité

égale ; tri sélectif ; recyclage des contenants ; valorisation des biodéchets.

Quantité de déchets générés (À périmètre comparable / sites de production) en milliers de tonnes

2016

2015

48,9

47,6

Déchets industriels Non Dangereux Déchets industriels Dangereux